Dans une étude publiée ce mercredi 25 octobre, des chercheurs français ont cherché à expliquer pourquoi le SARS-CoV-2 était plus virulent que ses autres cousins qui appartiennent à la famille des coronavirus. Les résultats de ces recherches pourraient peut-être permettre à l’avenir de développer des anticorps qui parviendraient à bloquer le mécanisme de l’infection.
Le SARS-CoV-2 est différent de ses cousins de la famille des coronavirus. Avant 2002, ce type de virus était considéré comme un problème pour les personnes immunodéprimées et les nourrissons. Cependant, le SARS-CoV-2, apparu en 2019, a changé la donne.
Un consortium de chercheurs français a récemment cherché à comprendre pourquoi certains coronavirus affectent plus sévèrement les humains que d’autres. Pour mener leurs recherches, les scientifiques ont utilisé le coronavirus HKU1, un virus bénin, afin de comprendre les différences avec le SARS-CoV-2.
Une des différences majeures repose sur le récepteur utilisé par chaque virus. En effet, le récepteur utilisé par le HKU1 est différent de celui utilisé par le SARS-CoV-2, ce qui explique en partie la différence de sévérité entre les deux virus.
Les chercheurs estiment que ces travaux permettront de mieux lutter contre les futurs coronavirus émergents. Grâce à ces découvertes, les équipes de l’Institut Pasteur ont développé des anticorps capables de bloquer l’infection du coronavirus HKU1. Des essais cliniques sont actuellement en cours pour développer des thérapies ciblées contre le SARS-CoV-2.
Ces avancées dans la compréhension des différences entre les différents coronavirus pourraient ouvrir la voie à de nouvelles possibilités de traitement. Les résultats de cette étude offrent un espoir dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, ainsi que dans la préparation face à de futurs virus émergents.
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