Nouvelle étude révèle que la pollution atmosphérique est une menace pour la santé mondiale
L’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago a récemment publié une étude qui met en évidence l’impact néfaste de la pollution atmosphérique sur la santé mondiale. Selon les chercheurs, si le seuil d’exposition aux particules fines fixé par l’OMS était respecté en permanence, l’espérance de vie mondiale pourrait augmenter de 2,3 ans.
Cette recherche montre également que la pollution atmosphérique représente un danger plus important pour la santé mondiale que le tabagisme ou la consommation d’alcool. Émise par les véhicules motorisés, l’industrie et les incendies, la pollution aux particules fines est considérée comme la plus grande menace externe pour la santé publique mondiale.
Les effets de cette pollution sur la santé sont nombreux et graves. En effet, elle augmente le risque de développer des maladies pulmonaires, cardiaques, des AVC et des cancers. En Asie du Sud, la région la plus touchée par la pollution atmosphérique, les conséquences sur la santé publique sont encore plus prononcées.
Malheureusement, les fonds alloués à la lutte contre la pollution de l’air sont nettement insuffisants par rapport à ceux dédiés aux maladies infectieuses. Par exemple, il n’existe pas d’équivalent du Global Fund pour la pollution atmosphérique, qui déploie chaque année quatre milliards de dollars dans la lutte contre des maladies telles que le VIH, le paludisme ou la tuberculose.
Cette étude met donc en évidence l’urgence de prendre des mesures pour réduire la pollution atmosphérique et protéger la santé des populations du monde entier. La coopération internationale et le financement adéquat sont nécessaires pour lutter efficacement contre ce fléau et améliorer la qualité de l’air que nous respirons. L’espérance de vie mondiale pourrait ainsi augmenter de manière significative si des actions concrètes étaient prises dès maintenant.
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