Des chercheurs de l’Inserm et de l’université Grenoble Alpes ont récemment publié une étude révélatrice sur les effets de la pollution de l’air extérieur sur la croissance du fœtus. L’exposition à la pollution a des conséquences différentes sur les filles et les garçons, provoquant des modifications épigénétiques du placenta.
Les polluants étudiés dans cette recherche sont les particules fines PM2,5 et PM10, ainsi que le dioxyde d’azote (NO2). Il a été constaté que près d’un tiers des modifications génétiques observées sont associées à des indicateurs de développement de l’enfant à naître.
Les résultats de l’étude montrent que les garçons sont plus exposés aux effets néfastes de la pollution atmosphérique durant le premier trimestre de grossesse, tandis que les filles le sont davantage au troisième trimestre. De plus, les effets sur le développement du fœtus varient, avec un risque accru de maladies métaboliques pour les filles et des altérations du système nerveux pour les garçons.
Il est important de noter que des études futures seront nécessaires pour évaluer la persistance de ces changements épigénétiques après la naissance et pour comprendre leur influence sur le développement ultérieur de l’enfant. Ces résultats soulignent l’importance de la lutte contre la pollution atmosphérique pour protéger la santé des générations futures.
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