Plus de 100 000 Arméniens ont quitté le territoire du Haut-Karabakh depuis la dissolution de la république séparatiste, selon les rapports récents. Avant la dissolution, environ 120 000 Arméniens vivaient dans cette enclave. Le dirigeant de la république autoproclamée a annoncé que d’ici le 1er janvier 2024, le Haut-Karabakh cesserait d’exister et que ses institutions gouvernementales et organisations seraient dissoutes.
La région du Haut-Karabakh est internationalement reconnue comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, mais en 1991, elle a fait sécession et a proclamé son indépendance. Cela a entraîné un conflit de longue date entre les deux pays, qui a finalement culminé en une offensive militaire de l’Azerbaïdjan pour reprendre le contrôle du territoire.
La rapide victoire de l’Azerbaïdjan a forcé les séparatistes arméniens à capituler, ce qui a créé une situation de crainte et d’incertitude parmi la population restante. Le Premier ministre arménien, quant à lui, a accusé l’Azerbaïdjan de mener un « nettoyage ethnique » dans la région.
Face à ces événements dramatiques, les opposants au Premier ministre ont organisé un rassemblement pour exprimer leur colère face à sa passivité lors de la victoire rapide de l’Azerbaïdjan. Ils demandent des actions plus fermes et des mesures de protection pour la population restante.
Le Haut-Karabakh est un territoire riche en histoire et en culture, mais il a également été marqué par de nombreux conflits au fil des ans. Les événements récents ont causé une crise humanitaire et une dissolution inévitable de l’État séparatiste. L’avenir de la population restante est incertain et des mesures doivent être prises pour éviter toute escalade de la violence et protéger les droits de tous les citoyens de la région.
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