Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 démarre lundi, ciblant principalement les populations les plus à risque. Le virus circule et l’épidémie est bien présente, justifiant l’accélération de la campagne de vaccination. Le rappel vaccinal sera proposé en priorité aux plus de 65 ans, aux personnes fragiles, aux femmes enceintes, aux résidents d’Ehpad et aux personnes au contact de personnes fragiles. Toute autre personne souhaitant un rappel pourra en bénéficier gratuitement, en respectant un délai de six mois après la dernière injection ou infection au Covid-19.
La vaccination pourra être réalisée par différents professionnels de santé en ville, tels que des médecins, des pharmaciens, des infirmiers, des sages-femmes ou des dentistes. Les vaccins à ARN messager adaptés au variant Omicron sont recommandés en première intention, quelle que soit la marque du vaccin précédemment administré. En parallèle de la vaccination, les gestes barrières sont toujours recommandés.
Une campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est également lancée au collège, visant d’abord les élèves de 5e. Le vaccin contre les HPV était initialement réservé aux filles, mais il est désormais également administré aux garçons afin de les protéger contre certains cancers et d’éliminer totalement ces maladies. Chaque année, les HPV sont responsables de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers en France, principalement du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de la sphère ORL, de l’anus et du pénis.
Une étude récente a montré que 31 % des hommes de plus de 15 ans sont infectés par un virus HPV, et un homme sur cinq est porteur d’un HPV potentiellement cause d’un cancer. La vaccination des garçons présente donc un bénéfice direct en les protégeant contre certains cancers et verrues génitales.
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