Un avocat remet en question la version du policier accusé de violences
Lors du procès d’un policier soupçonné de violences, l’avocat du jeune homme, Jacques Preziosi, a vivement critiqué les déclarations du policier, accusant ce dernier de ne pas dire toute la vérité.
En effet, le policier a récemment avoué être le tireur du lanceur de balles de défense (LBD) et d’avoir tiré sur Hedi, ce qui contredit donc ses dénégations antérieures. Cette admission a été qualifiée de coupable par l’avocat, qui accuse également le policier de mentir et de raconter des histoires incohérentes.
L’avocat reconnaît que les policiers sont épuisés, mais insiste sur le fait que cela ne justifie en aucun cas les violences exercées contre des manifestants. Il rappelle que les forces de l’ordre ont le devoir de protéger les citoyens et de faire respecter l’ordre public, mais sans recourir à des actes de brutalité.
La décision finale de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence sera rendue cet après-midi à 16h. Cette décision déterminera si le policier sera maintenu en détention provisoire ou s’il sera remis en liberté jusqu’à son interrogatoire prévu le 30 août.
Le parquet général d’Aix-en-Provence a déjà requis le maintien en détention provisoire du policier, arguant de la gravité des charges qui pèsent sur lui. Cependant, la défense du policier a demandé que l’audience se déroule à huis clos, une demande qui a été rejetée par la cour. Ainsi, l’audience est publique, permettant à tous d’observer et de juger les faits.
Cette affaire met en lumière les tensions actuelles entre les manifestants et les forces de l’ordre, mettant en avant la nécessité d’un dialogue constructif pour éviter des actes de violences. La société attend désormais avec impatience la décision de la cour, tout en espérant que justice soit rendue de manière équitable et transparente.
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