Le gouvernement d’Emmanuel Macron, dirigé par Gabriel Attal, renoue avec la politique d’antan et s’éloigne des « amateurs » dont le président était pourtant fier en 2017. Pour former son équipe « resserrée » et tournée vers l’action, Macron a recruté d’anciens membres de la droite, tels que Rachida Dati et Catherine Vautrin. Cette nouvelle équipe gouvernementale illustre la droitisation décomplexée du chef de l’Etat, qui a été entamée pendant son premier quinquennat.
Les macronistes de sensibilité de centre gauche se sentent exclus de cette équipe et estiment que cela représente un clou dans le cercueil du macronisme. François Bayrou, du MoDem, perd en influence et ne peut plus bloquer les nominations considérées comme trop à droite. Edouard Philippe se satisfait du maintien de Christophe Béchu à la tête du ministère de la transition écologique.
L’entourage d’Emmanuel Macron défend le « devoir de liberté » du président vis-à-vis de ses alliés politiques, dans l’intérêt du pays. Malgré les critiques, le gouvernement affirme que cette nouvelle équipe est la meilleure pour mener à bien les réformes nécessaires pour relancer l’économie et faire face aux défis du pays.
Cette décision de Macron est également perçue comme une réponse aux demandes de la droite, qui voulait voir un virage plus à droite de la part du président. Cependant, certains soutiens de Macron qui espéraient un rééquilibrage politique se sentent déçus et craignent que cela ne conduise à une perte de l’électorat de centre gauche.
Il est clair que le paysage politique français est en train de changer, avec cette nouvelle équipe gouvernementale qui reflète davantage les idées de droite. Le parti présidentiel La République en Marche cherche désormais à se consolider en se rapprochant des électeurs de droite, mais cela ne se fait pas sans sacrifices et critiques.
Il reste à voir comment cette nouvelle dynamique politique influencera les réformes et les décisions du gouvernement. Une chose est sûre, Emmanuel Macron est prêt à prendre des risques politiques pour atteindre ses objectifs et faire avancer la France. Les prochains mois seront cruciaux pour analyser les conséquences de cette nouvelle orientation gouvernementale.