L’épidémie de bronchiolite sévit dans toute la France, touchant de nombreux nourrissons. La semaine dernière, pas moins de 1 423 bébés ont dû être hospitalisés en raison de cette maladie respiratoire. Cette situation préoccupe les services de pédiatrie, même si elle est moins grave que lors de l’épisode de 2022.
Dans ce contexte tendu, un nouvel espoir a émergé avec l’utilisation du traitement préventif appelé Beyfortus, proposé dans les maternités. Ce médicament pourrait expliquer cette situation plus encourageante. Cependant, malgré ses effets prometteurs, les bébés hospitalisés au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes n’ont malheureusement pas pu bénéficier de ce traitement préventif.
La demande pour le Beyfortus a été si forte dans les pharmacies que la plupart des doses ont été réservées aux maternités. Par conséquent, dans l’unité pédiatrique du CHU de Nantes, aucun des 15 lits occupés par des bébés hospitalisés n’a pu bénéficier de l’immunité apportée par ce traitement.
Malgré cela, la cheffe du service pédiatrie constate une diminution des cas graves, laissant penser que l’utilisation du Beyfortus y est peut-être pour quelque chose. Cependant, il est encore trop tôt pour savoir si cette première campagne d’immunisation sera efficace contre la bronchiolite.
Les autorités sanitaires et les professionnels de la santé suivent de près l’évolution de cette épidémie de bronchiolite. La maladie continue de toucher les nourrissons dans tout le pays, mais l’espoir réside dans des traitements préventifs tels que le Beyfortus. Une surveillance accrue et l’évaluation de l’impact de ce médicament seront nécessaires pour déterminer si cette épidémie peut être maîtrisée plus efficacement à l’avenir.