Les banques italiennes ont récemment fait l’objet d’une chute importante de leurs titres suite à la décision du gouvernement de Giorgia Meloni de fixer un plafond à la taxe sur leurs « surprofits ». Ce décret impose un plafond de contribution de 0,1% du total des actifs des banques afin de préserver la stabilité des institutions financières.
La décision de prélever une taxe de 40% sur les « surprofits » des banques a provoqué une baisse significative des titres du secteur financier en Bourse. A la clôture, les deux premières banques italiennes, Intesa Sanpaolo et Unicredit, ont respectivement perdu 8,6% et 5,9% de leurs titres.
Cependant, mercredi dernier, le secteur bancaire a connu un rebond à la Bourse de Milan, avec une hausse des titres des banques. Cette hausse est attribuée à la confiance retrouvée des investisseurs suite aux mesures prises par le gouvernement pour soutenir les banques et limiter leur impact négatif.
Les recettes provenant de la taxation des « marges injustes des banques » seront utilisées pour financer des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises. Cette taxe de 40% sera prélevée sur la différence injuste du revenu net d’intérêts, c’est-à-dire la différence entre ce que les banques facturent pour prêter de l’argent et ce qu’elles concèdent quand on dépose de l’argent.
Il est important de souligner que les banques qui ont déjà ajusté leurs taux ne seront pas significativement affectées par cette taxe. Selon les économistes, le coût total pour les banques devrait s’élever à 2,5 milliards d’euros, contre 4,9 milliards auparavant.
Finalement, il est prévu que la taxe sur les « surprofits » des banques devra être réglée d’ici juin 2024 et concernera les exercices comptables de 2022 ou 2023. Cette décision vise à renforcer la stabilité financière du secteur bancaire italien et à assurer une distribution plus équitable des bénéfices des banques.
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