L’offre mondiale de blé abaisse de près de 3 millions de tonnes, atteignant 793,37 millions de tonnes, selon les dernières estimations. Cette baisse est principalement due à la diminution de la récolte de l’Union européenne, qui passe de 138 à 135 millions de tonnes. Le Canada a également connu une diminution de 2 millions de tonnes en raison de la sécheresse qui a affecté sa production de blé.
Cependant, l’Ukraine annonce de bonnes nouvelles, avec une augmentation de sa production de blé de 3,5 millions de tonnes, atteignant un total de 21 millions de tonnes. Les États-Unis, quant à eux, enregistrent une légère baisse de leur production de blé, qui s’établit désormais à 47,20 millions de tonnes.
En ce qui concerne les stocks mondiaux de blé, ils reculeront légèrement pour atteindre 265,6 millions de tonnes. Cependant, cette baisse ne devrait pas avoir d’impact significatif sur le marché.
En ce qui concerne le maïs, les prévisions pour 2023-2024 sont moins optimistes. La production mondiale devrait diminuer de près de 11 millions de tonnes. Aux États-Unis, la production de maïs connaît une baisse de près de 6 millions de tonnes, atteignant 383,8 millions de tonnes. En revanche, l’Ukraine prévoit une production de maïs supérieure aux attentes, avec 27,5 millions de tonnes.
Malheureusement, en raison des conflits en cours, les exportations ukrainiennes de maïs devraient rester inchangées à 5,5 millions de tonnes. Ces tensions ont également un impact sur les exportations américaines de maïs et de soja, qui devraient diminuer.
En ce qui concerne le soja, la récolte mondiale est estimée à la baisse de 2,5 millions de tonnes, atteignant 402,8 millions de tonnes. Les stocks mondiaux de soja devraient également connaître une légère baisse, passant à 119,4 millions de tonnes, principalement en raison de la diminution des stocks américains.
Ces nouvelles prévisions peuvent avoir un impact sur les prix des produits agricoles et sur l’économie mondiale. Les autorités doivent prendre des mesures pour atténuer les effets de ces baisses de production et s’assurer que la sécurité alimentaire mondiale est préservée.
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