Jeunesse Nigérienne : Mobilisation et Soutien aux Putschistes après le Coup d’État
Niamey – Depuis le coup d’État survenu récemment au Niger, la jeunesse nigérienne se mobilise dans les rues de la capitale pour exprimer son soutien aux putschistes et dénoncer un régime politique jugé difficile, où le travail et les perspectives d’avenir sont rares. Le président Mohamed Bazoum, élu en avril dernier, est toujours maintenu en détention, suscitant ainsi l’inquiétude des manifestants.
Les jeunes nigériens, désabusés et désillusionnés, semblent avoir perdu toute foi en la démocratie. À travers leurs actions, ils expriment leur mécontentement face à la situation socio-économique du pays. Certains manifestants, principalement des étudiants, ont même subi une répression lors des rassemblements.
La colère monte également chez les diplômés nigériens qui se trouvent confrontés à un manque d’emplois et dénoncent un système administratif qui favorise uniquement les personnes ayant des relations influentes, au détriment des talents et des compétences. Ce système, souvent critiqué, est souvent qualifié de « système des pistons ».
Ibrahim Harouna, président de la Maison de la presse, déplore le coup d’État, mais critique également les choix du régime précédent. Selon lui, la population nigérienne est coincée entre deux maux et appelle à une prise de conscience de la part des autorités pour régler cette crise politique.
Dans un sursaut de mobilisation, les jeunes manifestants prévoient un prochain rassemblement en soutien aux putschistes au stade olympique le dimanche 20 août. Cette action, qui est attendue par de nombreux jeunes, vise à montrer leur détermination et leur soutien envers les nouveaux dirigeants, ainsi qu’à mettre en lumière leurs revendications.
Cette mobilisation jeune et pacifique au Niger révèle un mécontentement profond et croissant au sein de la population, qui appelle à des réformes politiques et économiques urgentes. Les autorités sont désormais confrontées à un défi majeur pour apaiser les tensions et répondre aux préoccupations de la jeunesse nigérienne.
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