Environ 35% des femmes en âge de procréer aux États-Unis ne disposent pas de quantités suffisantes de fer dans leur organisme, selon une étude récente. Cette proportion est légèrement inférieure en France, où elle s’élève à 25%.
La carence en fer est un problème de santé qui peut affecter de multiples fonctions du corps et pourtant, elle est souvent sous-diagnostiquée. Les symptômes tels que la faiblesse, la fatigue et l’irritabilité sont souvent considérés comme normaux chez les femmes, ce qui retarde le diagnostic et les traitements appropriés.
Une des raisons pour lesquelles la carence en fer est souvent ignorée est qu’il n’existe aucune recommandation aux États-Unis pour dépister régulièrement les carences en fer chez les femmes adultes lors des examens annuels. Cette situation laisse de nombreuses femmes vulnérables aux conséquences néfastes de cette condition.
Le fer est un élément essentiel pour fabriquer l’hémoglobine, une protéine qui transporte l’oxygène dans le corps. Une carence en fer peut donc entraîner une diminution de l’apport en oxygène dans les différents organes, provoquant ainsi divers symptômes non spécifiques qui peuvent facilement être attribués à d’autres problèmes de santé.
Les saignements menstruels abondants sont la principale cause de la carence en fer chez les femmes non enceintes. Pendant la grossesse, le risque de carence en fer augmente considérablement, ce qui peut entraîner des problèmes de développement neurologique chez les enfants à naître et des complications pour la mère.
Il est donc essentiel de sensibiliser davantage tant les femmes que les professionnels de la santé sur l’importance du dépistage régulier de la carence en fer. Des mesures préventives doivent être prises pour garantir la santé des femmes en âge de procréer aux États-Unis et en France, afin d’éviter les conséquences néfastes de cette condition insidieuse.
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