20 000 collégiens se sont fait vacciner contre les papillomavirus, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé. Cependant, cette statistique représente seulement 2,5 % des élèves de 5e, bien loin de l’objectif gouvernemental de 30 % de vaccination.
La campagne de vaccination a débuté en septembre et se poursuit encore dans les établissements scolaires. Les élèves recevront leur deuxième dose six mois plus tard, avant la fin de l’année scolaire.
Ce vaccin vise à prévenir les papillomavirus, qui sont liés à certains cancers, notamment le cancer du col de l’utérus. Il est recommandé aux adolescents âgés de 11 à 14 ans, non seulement pour les filles mais aussi pour les garçons.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a déclaré qu’elle n’avait pas identifié de nouveaux risques liés au vaccin dans le cadre de cette campagne. Cependant, il est important de noter que sept cas d’événements indésirables ont été signalés après une vaccination avec le Gardasil 9, le vaccin utilisé dans cette campagne.
Parmi ces cas, trois étaient graves, et malheureusement, l’un d’entre eux a entraîné le décès d’un élève de 12 ans à Saint-Herblain. Selon les autorités, le décès a été causé par un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience.
Malgré ces événements malheureux, les autorités soulignent l’importance de la vaccination contre les papillomavirus, qui peut prévenir les cancers liés à cette infection. Les familles sont invitées à se renseigner sur les avantages et les risques de la vaccination, et à prendre une décision éclairée en collaboration avec leur médecin.
La campagne de vaccination se poursuit donc dans les écoles, avec l’objectif de sensibiliser davantage de familles à l’importance de cette mesure préventive. Il est essentiel de continuer à informer et à éduquer sur les bénéfices de la vaccination.
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