Le narcobanditisme fait de 2023 une année noire à Marseille avec 47 morts et 118 blessés. La ville compte actuellement une centaine de points de vente de stupéfiants. Le procureur de la République Nicolas Bessone qualifie cette augmentation de « niveau historiquement jamais atteint ». Le nombre de narco-homicides a plus que doublé en trois ans. En 2020, vingt personnes ont été tuées par des fusils d’assaut aux mains des bandes criminelles. Les victimes et les auteurs de ces meurtres sont de plus en plus jeunes. Sept mineurs ont été tués et dix-huit autres blessés. Parmi les 56 personnes mises en examen pour assassinat en bande organisée ou tentative, six sont mineures et 51 % ont entre 18 et 21 ans. Les victimes peuvent être des narcotrafiquants affiliés à un groupe criminel, des jeunes guetteurs et vendeurs sur le point de deal, des résidents de cités visées dans une logique de « narcoterrorisme » ou des victimes collatérales. Les « jobbeurs », recrutés sur les réseaux sociaux, sont de plus en plus nombreux et paient un lourd tribut. Les femmes prennent un rôle plus actif dans la gestion des points de deal et dans l’organisation d’assassinats. Quatre femmes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes. Le parquet de Marseille réfléchit à des messages percutants sur les réseaux sociaux pour dissuader les candidats dealeurs de venir à Marseille. Les femmes peuvent désormais remplacer un compagnon en fuite ou incarcéré dans l’opérationnel du narcobanditisme.
Titre: Marseille confrontée à une hausse alarmante du narcobanditisme et des violences
Marseille, 2023 – La ville de Marseille fait face à une hausse sans précédent du narcobanditisme, ce qui a engendré une année noire marquée par 47 morts et 118 blessés. Le procureur de la République, Nicolas Bessone, qualifie cette augmentation de « niveau historiquement jamais atteint ». Les chiffres montrent que le nombre de narco-homicides a plus que doublé au cours des trois dernières années, une situation qui suscite de vives inquiétudes.
Les autorités locales signalent qu’il y a actuellement une centaine de points de vente de stupéfiants dans la ville, créant ainsi un environnement propice à la propagation du narcobanditisme. Les victimes de ces violences sont de plus en plus jeunes, avec sept mineurs tués et dix-huit autres blessés. Parmi les 56 personnes mises en examen pour assassinat en bande organisée ou tentative, six sont mineures et plus de la moitié ont entre 18 et 21 ans.
Les crimes liés au narcobanditisme touchent différents profils de personnes, allant des narcotrafiquants affiliés à des groupes criminels aux jeunes guetteurs et vendeurs sur le point de deal, en passant par les résidents de cités visées dans une logique de « narcoterrorisme » ou les victimes collatérales. Une tendance inquiétante est l’implication croissante des femmes dans la gestion des points de deal et dans l’organisation d’assassinats, ce qui a valu à quatre d’entre elles d’être mises en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes.
Face à cette situation alarmante, le parquet de Marseille cherche des solutions pour dissuader les candidats dealeurs de venir dans la ville. Une des approches envisagées est l’utilisation de messages percutants sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser et dissuader les jeunes tentés de se lancer dans le narcobanditisme. De plus, il est important de souligner que les femmes peuvent désormais remplacer un compagnon en fuite ou incarcéré dans l’opérationnel du narcobanditisme, ce qui rend la situation encore plus complexe.
En somme, Marseille est confrontée à une réalité inquiétante marquée par une hausse significative du narcobanditisme et des violences qui en découlent. Les autorités locales doivent mettre en place des mesures efficaces pour endiguer cette situation, afin de garantir la sécurité et le bien-être de la population marseillaise.
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