Des discussions sont en cours entre les partenaires sociaux sur l’organisation du régime complémentaire des salariés du privé pour la période 2023-2026. L’Agirc-Arrco, le régime complémentaire des salariés du privé, a un excédent de 5 milliards d’euros en 2022. Cependant, le régime général des retraites présente un déficit, tandis que celui du secteur privé affiche de bons résultats.
Les syndicats et le patronat discutent pour définir les nouvelles règles de l’accord-cadre pour la retraite des salariés du privé pour la période 2023-2026. Le régime Agirc-Arrco verse plus de 87 milliards d’euros de pensions chaque année à 13 millions de retraités du secteur privé. Cependant, les syndicats espèrent obtenir une partie de l’excédent du régime pour améliorer les droits des travailleurs.
Selon les prévisions, le régime devrait avoir un excédent de 1,7 milliard en 2023 et de 6 milliards en 2030, avec une réserve de 68 milliards d’euros. Les syndicats veulent limiter l’impact de la réforme du régime général en utilisant la bonne santé du régime de retraite du secteur privé. Cependant, le gouvernement pourrait demander aux partenaires sociaux de contribuer au financement de mesures contenues dans la réforme.
Les discussions s’annoncent difficiles, notamment sur la suppression du système du « bonus-malus » qui incite les salariés à travailler au-delà de l’âge légal de départ à la retraite. Le régime Agirc-Arrco concerne 26 millions de salariés cotisants et 13 millions de retraités du secteur privé.
Ce sont là les principaux enjeux des discussions en cours entre les partenaires sociaux pour l’organisation du régime complémentaire des salariés du privé pour la période 2023-2026. Les syndicats espèrent obtenir une partie de l’excédent du régime pour améliorer les droits des travailleurs, tandis que le gouvernement pourrait demander aux partenaires sociaux de contribuer au financement de mesures contenues dans la réforme du régime général des retraites. Les discussions s’annoncent ardues, mais l’objectif est de trouver un équilibre entre les intérêts des salariés du secteur privé et la nécessité de maintenir la viabilité du système de retraite.
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