Les conducteurs atteints de trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) présentent un risque plus élevé d’accidents de voiture, selon une récente étude menée auprès de 2 832 conducteurs âgés de 65 à 79 ans. La prévalence du TDAH tout au long de la vie était de 2,6%. Les conducteurs atteints de TDAH avaient un risque accru de 7% d’événements de freinage brusque, un risque accru de 102% de contraventions auto-déclarées et un risque accru de 74% d’accidents de véhicules auto-déclarés. Cette découverte importante devrait améliorer le diagnostic et la prise en charge clinique du TDAH lié aux accidents de la route.
Selon les chercheurs, les personnes âgées atteintes de TDAH peuvent présenter un risque élevé de problèmes de conduite, comparé à celles qui ne souffrent pas de ce trouble. De plus, le TDAH est également associé à un risque accru d’accidents de la route chez les adolescents et les jeunes adultes. Le TDAH se caractérise par trois symptômes principaux : le déficit de l’attention, l’hyperactivité motrice et l’impulsivité. Ces signes sont généralement observés avant l’âge de 12 ans et sont plus fréquents chez les garçons.
En France, environ entre 40 000 et plus d’un million de jeunes sont atteints de TDAH. La prévalence de ce trouble chez les adultes a augmenté ces dernières années grâce à une amélioration du diagnostic. Le Dr Christian Recchia souligne l’importance d’un rendez-vous médical entre 11 et 16 ans pour le TDAH. Cette étude met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage aux risques liés au TDAH lorsqu’il s’agit de prendre le volant, afin de réduire le nombre d’accidents de la route impliquant des conducteurs atteints de ce trouble.
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