Les électeurs serbes se préparent à voter lors des élections municipales et législatives anticipées afin de renouveler les 250 sièges de députés. Ces élections ont été convoquées par le président Aleksandar Vucic, qui a dissous l’Assemblée nationale le 1er novembre dernier.
Le parti au pouvoir, le SNS, devrait logiquement être reconduit comme principale force politique à l’Assemblée nationale. En effet, le président Vucic est omniprésent dans les médias serbes, qui sont largement contrôlés par son camp politique. Cependant, cette situation suscite des critiques, notamment de la part de la coalition « La Serbie contre la violence », fondée après les fusillades de masse survenues en mai. Cette coalition a été largement ignorée par le SNS.
La question de la violence est un enjeu fort lors de ces élections, tout comme la question du Kosovo. L’opposition démocratique espère peser dans le futur Parlement serbe et prolonger l’élan des manifestations qui ont eu lieu au printemps dernier.
Malheureusement, des pressions sont exercées sur les électeurs par le régime au pouvoir. Des journalistes d’investigation ont même réussi à infiltrer un centre d’appels où des personnes sont payées pour convaincre les électeurs de voter pour le parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent des questions sur l’intégrité du processus électoral.
Face à cela, des observateurs de l’ONG CRTA seront déployés sur le terrain pour surveiller le déroulement des élections et veiller au respect des procédures démocratiques. Leur présence est cruciale pour garantir des élections libres et équitables.
Il est clair que le régime en place semble déterminé à tout mettre en œuvre pour conserver le pouvoir. Les électeurs serbes ont donc un rôle crucial à jouer dans ces élections, en faisant le choix de la démocratie et en refusant les pressions exercées par le régime en place. L’avenir de la Serbie en dépend.
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