Le vaccin contre le papillomavirus désormais recommandé aux garçons en plus des filles.
De nouvelles recommandations ont récemment été publiées concernant le vaccin contre le papillomavirus en France. Jusqu’à présent, ce vaccin était principalement destiné aux jeunes filles, mais il est maintenant recommandé aux garçons également. Cette décision vise à protéger davantage la population contre cette infection sexuellement transmissible.
Le papillomavirus est une IST qui touche environ 80% de la population. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il peut être transmis même avec l’utilisation du préservatif. Certaines souches de ce virus peuvent provoquer des verrues sur la peau et les organes génitaux, tandis que d’autres peuvent conduire au développement de cancers, tels que le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus et de la sphère ORL.
Malheureusement, en France, la couverture vaccinale contre le papillomavirus est encore très faible. Seulement 45,8% des jeunes filles de 15 ans ont reçu au moins une dose de vaccin, et seulement 6% des garçons du même âge ont été vaccinés. C’est pourquoi une campagne de vaccination a été lancée dans les collèges français afin de sensibiliser les adolescents à cette vaccination importante.
Les témoignages de femmes ayant été infectées par le papillomavirus montrent les conséquences graves de cette infection. Certaines ont dû subir des interventions chirurgicales telles que l’ablation du col de l’utérus, du vagin, de l’utérus et des trompes. Il est donc essentiel de sensibiliser les jeunes à l’importance de la vaccination pour éviter ces conséquences à long terme.
Il est également important de noter que la vaccination contre le papillomavirus peut être réalisée même chez les adultes, même s’ils ont déjà eu leur premier rapport sexuel. Cependant, il est regrettable que le coût de cette vaccination pour les adultes soit de 135,69 euros par dose et qu’elle ne soit pas remboursée.
Il est primordial d’informer les femmes de la possibilité de se faire vacciner contre le papillomavirus, même après leur premier rapport sexuel. La prévention et la sensibilisation sont les clés pour lutter contre cette infection et éviter les conséquences graves qui en découlent.