Le nombre de dépistages du VIH continue de progresser en 2022, dépassant le niveau de 2019, avant l’arrivée du Covid-19. Cette évolution est encourageante quant à la dynamique de l’épidémie, même si elle varie selon les différentes populations. En 2021, le dépistage était reparti à la hausse, mais il n’avait pas encore rattrapé le retard causé par la pandémie.
Selon les chiffres, 2,6 millions de personnes ont bénéficié d’un dépistage remboursé d’une infection à Chlamydia trachomatis, 3 millions d’un dépistage d’une infection à gonocoque et 3,1 millions d’un dépistage de la syphilis. L’activité de dépistage du VIH a atteint un niveau supérieur à celui de 2019, avec 6,5 millions de sérologies VIH réalisées.
Bien que le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité VIH en 2022 soit inférieur à celui de 2019, cela reste encourageant dans un contexte où le dépistage est en augmentation. Cependant, l’évolution varie selon les populations, avec une diminution chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) nés en France et une augmentation chez les HSH nés à l’étranger. Plus de la moitié des découvertes en 2022 ont concerné des personnes nées à l’étranger, soulignant l’importance d’un accès aux soins et d’actions préventives pour ces populations.
La directrice générale de l’agence de santé a souligné l’importance de se protéger et de recourir à la PrEP, encore insuffisamment utilisée par les personnes éligibles. Elle a insisté sur la nécessité de sensibiliser le public à la prévention combinée et au dépistage lors de la journée mondiale de lutte contre le sida .
En ce sens, Santé publique France déploie une campagne dédiée aux infections sexuellement transmissibles (IST) et au VIH pour encourager la prévention combinée et le dépistage. L’objectif est d’inciter les personnes à se protéger et à adopter des comportements responsables pour lutter contre la propagation du VIH et des autres IST.
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