Le parti Pheu Thai a créé la surprise en annonçant qu’il formerait une nouvelle coalition sans le parti Move Forward (MFP), ce qui a suscité la colère des militants du MFP. Cette décision marque un tournant dans la politique thaïlandaise et ouvre la voie à la formation d’un nouveau gouvernement.
Le Pheu Thai abandonne le MFP en raison de sa volonté de modifier la loi sur la lèse-majesté, une décision qui divise profondément les deux partis. Le Pheu Thai, qui estime que cette loi est essentielle pour protéger la monarchie, souhaite désigner son propre candidat au poste de Premier ministre, Srettha Thavisin.
De son côté, le MFP a tenté de former un nouveau gouvernement mais n’a pas obtenu un vote majoritaire. Cette situation a frustré les partisans du parti qui s’attendaient à un changement après les élections.
Le Pheu Thai envisage également de modifier la constitution pour faciliter la formation du gouvernement et convoquer de nouvelles élections. Cette proposition suscite des inquiétudes parmi les partisans du MFP qui surveillent attentivement les actions du Pheu Thai et se méfient de tout parti qui soutient le gouvernement actuel.
Dans un climat politique tendu, certains partisans du Pheu Thai pourraient même refuser de travailler avec les partis pro-gouvernementaux, alimentant ainsi les divisions au sein de la classe politique.
Face à cette situation, des manifestations ont éclaté au siège du Pheu Thai, certains militants exprimant leur mécontentement face à la décision du parti. Le hashtag #PheuThaiKanlakorn a été l’un des sujets les plus discutés sur les réseaux sociaux, reflétant ainsi les tensions et les débats passionnés qui animent la société thaïlandaise.
Alors que le pays fait face à des défis politiques majeurs, il reste à voir quelles seront les conséquences de cette décision du Pheu Thai et comment celle-ci façonnera l’avenir politique de la Thaïlande.
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