Le Conseil d’Etat suspend la dissolution des Soulèvements de la Terre prononcée par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
Le Conseil d’Etat a récemment pris une décision importante en suspendant la dissolution du groupe écologiste Les Soulèvements de la Terre. Cette suspension fait suite à une saisie du collectif écologiste, ainsi que de plusieurs associations, partis politiques et particuliers.
Les juges administratifs ont estimé qu’il existait des doutes sérieux quant à la qualification de provocation à des agissements violents retenue par le décret de dissolution. Cette suspension n’implique pas l’examen au fond du contentieux sur la dissolution, qui devrait avoir lieu à l’automne.
C’est la première fois que Gérald Darmanin vise une organisation écologiste, qui représente environ 150 000 personnes à travers ses sympathisants ou les organisations, partis et syndicats qui lui sont affiliés. La dissolution des Soulèvements de la Terre avait été décidée après les affrontements violents lors d’une manifestation en mars.
Le gouvernement qualifie le groupe de « groupement de fait » et l’accuse d’inciter à la commission de sabotages et de dégradations matérielles, y compris par la violence. Cependant, les juges administratifs ont basé leur décision sur le droit et les faits, en se concentrant sur l’urgence de la suspension et les doutes sérieux sur la légalité de l’action en cause.
Ce revirement de situation est une victoire pour les Soulèvements de la Terre et marque une importante étape dans leur combat pour la reconnaissance de leurs revendications écologistes. Alors que leur dissolution était imminente, cette suspension leur permet de poursuivre leurs activités en attendant l’examen au fond du contentieux.
Les Soulèvements de la Terre ont déjà annoncé leur intention de continuer à mener des actions pour la protection de l’environnement et la lutte contre les dégradations matérielles.
En conclusion, cette suspension de la dissolution des Soulèvements de la Terre par le Conseil d’Etat est une décision majeure qui permet au groupe écologiste de continuer sa lutte pour la préservation de l’environnement. Ce cas marque également un tournant dans les actions du ministre de l’Intérieur, qui s’était jusqu’à présent concentré sur d’autres types d’organisations. Le débat sur la légalité des actions des Soulèvements de la Terre est loin d’être terminé, et l’examen au fond du contentieux devrait apporter de nouvelles réponses à cette question.