L’opérateur Orange a été sanctionné par l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, pour n’avoir pas respecté ses engagements de déploiement de la fibre optique dans les zones moyennement denses. L’amende infligée par l’Arcep s’élève à 26 millions d’euros, un record jamais atteint par cette autorité.
Orange, quant à lui, conteste cette sanction et prévoit de faire appel auprès du Conseil d’État. L’entreprise estime avoir respecté ses engagements lors de la première mise en demeure, mais l’Arcep soutient que seulement 88% des logements ont été rendus raccordables.
Orange dénonce une sanction disproportionnée et met en avant les investissements importants qu’elle a réalisés dans le déploiement de la fibre en France. L’opérateur affirme avoir consenti de gros efforts pour améliorer la couverture et la qualité du réseau internet dans les zones rurales et moins denses.
L’Arcep, de son côté, justifie sa décision en se basant sur le nombre de locaux professionnels qui ne sont pas encore raccordables à la demande. L’autorité souhaite que Orange accélère ses efforts pour couvrir l’ensemble du territoire.
Cette décision de sanction intervient peu de temps après l’annonce d’un nouvel accord entre Orange et le gouvernement pour le déploiement de la fibre optique. La décision radicale de l’Arcep a surpris le groupe Orange ainsi que les observateurs du secteur.
Il reste à voir quelle sera la réaction de l’État face à cette décision. Cependant, le ministre délégué à la transition numérique a déclaré préférer le dialogue et les accords plutôt que les sanctions ou les amendes.
La question du déploiement de la fibre optique reste donc au centre des préoccupations, avec un besoin croissant d’améliorer la couverture internet dans tout le territoire français. Le dossier Orange et l’Arcep continue ainsi de susciter des débats et de l’attention dans les milieux politiques et technologiques.
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