Les gangs en Haïti font tomber le gouvernement
Les gangs en Haïti ont réussi à obtenir la démission du Premier ministre et de son gouvernement le 11 mars dernier. Les rues de Port-au-Prince sont devenues le théâtre de violences fréquentes, plongeant le pays dans un chaos sans précédent depuis plusieurs mois.
Les gangs, qui ont pris le contrôle du pays, ont même interdit au Premier ministre de revenir après avoir cherché de l’aide au Kenya. Ariel Henry a finalement annoncé sa démission, indiquant que le gouvernement partirait dès l’installation d’un conseil présidentiel.
Cette démission a été accueillie comme une victoire par les gangs, qui cherchent maintenant à influencer la composition du nouveau gouvernement. Les autorités américaines ont également réagi en annonçant une nouvelle aide pour soutenir la mission de sécurité menée par l’ONU en Haïti.
La situation en Haïti reste tendue, avec un pouvoir vacillant et des groupes armés qui imposent leur loi. Le départ d’Ariel Henry ouvre la voie à une période d’incertitude politique, alors que la population craint une escalade des violences dans le pays.
Le peuple haïtien aspire à retrouver la stabilité et la sécurité, mais les défis restent nombreux face à la montée en puissance des gangs et à l’instabilité politique qui règne dans le pays.
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