Le Collège Pierre-Brossolette à Troyes refuse d’appliquer la réforme éducative
Après des semaines de mobilisation, de grève et d’opérations «collège mort», les enseignants du Collège Pierre-Brossolette à Troyes ont décidé de s’opposer à la réforme du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. Cette réforme, qui impose le tri des élèves dès l’entrée en sixième, a été vivement critiquée par l’équipe enseignante de l’établissement troyen.
En effet, les enseignants du Collège Pierre-Brossolette sont unanimes : ils refusent de mettre en place des groupes de niveaux en sixième et en cinquième dès la rentrée 2024. Pour eux, cette mesure va à l’encontre des principes d’égalité et de mixité sociale promus par l’éducation nationale.
La publication de l’arrêté officialisant la réforme a même encouragé les enseignants à aller encore plus loin dans leur contestation. Rudy Trevet, professeur de mathématiques et représentant syndical, estime que la gronde enseignante ne fait que s’amplifier et que de plus en plus d’établissements pourraient suivre l’exemple du Collège Pierre-Brossolette.
Ainsi, malgré les pressions et les menaces, les enseignants de Troyes restent déterminés à défendre leur vision de l’éducation et à refuser l’application de la réforme du «choc des savoirs». Une décision qui marque une nouvelle étape dans le mouvement de contestation qui secoue le monde de l’éducation en France.
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