La guerre des drones entre la Russie et l’Ukraine prend de l’ampleur
Depuis plusieurs mois, la guerre des drones entre la Russie et l’Ukraine connaît une escalade sans précédent. Un rapport d’un think tank britannique spécialisé dans la défense révèle que les Ukrainiens perdent en moyenne environ 300 drones par jour sur le champ de bataille, soit un nombre alarmant.
Comparativement, l’armée française dispose de plus de 3 000 avions sans pilote, ce qui contraste avec les 10 000 drones que les Ukrainiens perdent chaque mois. Les deux camps utilisent principalement des petits drones d’origine civile bon marché pour observer le champ de bataille, guider les troupes et les tirs d’artillerie. Certains drones sont même équipés de charges explosives pour attaquer les tranchées et les blindés ennemis.
Notamment, les drones-kamikazes sont devenus monnaie courante, avec l’utilisation de drones russes Lancet-3 et de Shahed-136 iraniens. De leur côté, les Ukrainiens ont mis en place des engins maritimes sans pilote, tels que des kayaks chargés d’explosifs, pour surprendre et intimider l’ennemi.
Les deux camps investissent massivement dans des capacités de production endogènes pour alimenter leurs troupes en drones sur le long terme. L’industrie ukrainienne a d’ailleurs développé une copie du drone russe Lancet, nommée Peroun en référence au dieu slave de la foudre et du tonnerre.
Malgré les sanctions occidentales qui freinent la Russie en limitant son approvisionnement en composants électroniques, le pays prévoit de construire une usine pour fabriquer des drones de conception iranienne. Cette course à la supériorité aérienne ne semble pas prête de s’arrêter, laissant présager une intensification des combats entre les deux pays.
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