Deux études récentes révèlent les mécanismes des formes longues de la covid, un syndrome encore mystérieux. Publiée dans le Lancet Respiratory Medicine, la première étude observe des changements dans divers organes chez les patients hospitalisés pour la covid. Les IRM réalisées sur 259 patients montrent que près d’un tiers d’entre eux présentaient des anomalies dans plusieurs organes, plusieurs mois après leur sortie de l’hôpital. Les organes affectés comprennent le cerveau, les poumons, les reins, le cœur et le foie.
Parmi les découvertes, les chercheurs ont observé des lésions de la substance blanche du cerveau, un phénomène qui peut être associé à un léger déclin cognitif. Ces résultats ouvrent une piste d’explication pour les formes longues de la covid, qui se caractérisent par des séquelles durables plusieurs mois après l’infection.
Une autre étude menée par l’Inserm suggère quant à elle un mécanisme concentré dans le cerveau, avec une baisse du taux de testostérone chez certains patients affectant les fonctions cognitives. Les symptômes des formes longues de la covid incluent la fatigue, la toux, l’essoufflement, la fièvre intermittente, la perte du goût ou de l’odorat, les difficultés de concentration et la dépression.
Selon une étude de Santé publique France, ces formes longues ont touché environ 4 % des adultes en France, soit 2,06 millions de personnes de plus de 18 ans. Il est important de comprendre les mécanismes de ce syndrome pour mieux prendre en charge les patients et développer des traitements adaptés. Ces avancées scientifiques sont donc cruciales pour la lutte contre la covid et la protection de la santé des individus.
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