En 2018, la première loi « EGalim » a été adoptée dans le but de rééquilibrer les relations commerciales dans le secteur agricole en France. Cette loi visait à assurer une juste rémunération pour les agriculteurs français en limitant le pouvoir des distributeurs et des industriels de l’agroalimentaire.
Cependant, les agriculteurs estiment que cette loi n’a pas atteint ses objectifs et expriment leur colère à ce sujet. Ils affirment que les distributeurs continuent de fixer des prix trop bas, ce qui met en péril leur rentabilité et leur survie économique.
Face à cette situation, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et les Jeunes agriculteurs, les deux principaux syndicats agricoles, ont réclamé le respect total de la loi « EGalim » pour une meilleure rémunération des agriculteurs français. Ils exigent que les distributeurs et les industriels appliquent les prix minimum imposés par la loi et mettent fin aux pratiques abusives.
Il est important de souligner que « EGalim » est en réalité le nom attribué à trois lois adoptées successivement en 2018, 2021 et 2023. Au fil des années, ces lois ont modifié les relations commerciales entre les agriculteurs, les distributeurs et les industriels de l’agroalimentaire français. Elles ont notamment renforcé les contrôles des prix, obligé les distributeurs à contractualiser avec les producteurs et favorisé la vente directe des productions agricoles.
Le Figaro, dans un article récent, fait un état des lieux du contenu et de l’application de ces trois lois « EGalim ». Il met en lumière les progrès réalisés, mais aussi les lacunes persistantes. Selon le quotidien, si la loi a permis certaines avancées, comme une meilleure transparence des prix et plus de soutien aux produits locaux, elle n’a pas encore réussi à assurer une juste rémunération pour les agriculteurs.
En conclusion, la loi « EGalim » a été adoptée dans le but de rééquilibrer les relations commerciales dans le secteur agricole français. Cependant, les agriculteurs estiment que cette loi n’a pas atteint ses objectifs et réclament son respect total pour une meilleure rémunération. Les trois lois « EGalim » adoptées successivement ont modifié les relations commerciales dans le secteur agricole, mais des lacunes persistent. Il reste encore du travail à faire pour assurer une juste rémunération pour les agriculteurs français.
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