L’explosion de dix bombes dans quatre trains de banlieue à Madrid le 11 mars 2004 a causé la mort de 192 personnes et blessé près de 2 000 autres. Ce tragique événement a suscité une vive controverse concernant l’identité des responsables.
Dès le départ, le Premier ministre José María Aznar a rapidement accusé le groupe séparatiste basque ETA, malgré l’absence de preuves tangibles. Cette théorie a été remise en question par des spécialistes tels que le juge Baltasar Garzón, qui ont évoqué la piste islamiste en raison de nombreux indices pointant dans cette direction.
Malgré ces doutes, Aznar a persisté dans sa version des faits, notamment pour des raisons politiques liées à la campagne électorale en cours à l’époque. Cependant, les manifestations massives de la population ont remis en cause la version officielle, d’autant plus que des révélations ont émergé concernant une cassette revendiquant les attentats au nom d’Al-Qaïda.
Les controverses et contestations entourant la nature islamiste des attentats ont alimenté les théories du complot, tandis que José María Aznar continue d’affirmer avoir toujours dit la vérité, malgré les accusations de mensonge.
Plus récemment, un résumé du juge ayant instruit le procès des attentats en 2007 a accusé les membres du gouvernement Aznar d’avoir menti consciemment. Cette affaire demeure donc une source de débats et de suspicions, mettant en lumière les enjeux politiques et les questionnements entourant la vérité sur ce drame de 2004.
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