Le PIB chinois a enregistré une croissance de 6,3% au deuxième trimestre, ce qui est inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 7,1%. Cette croissance est calculée par rapport à la même période de l’année dernière, qui avait été marquée par des performances modestes.
Les exportations chinoises sont en déclin depuis deux mois consécutifs, avec une baisse de 12,4% par rapport à l’année précédente. Cette situation est due à la menace de récession aux États-Unis et en Europe, et aux tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis. Certains responsables américains appellent même à un découplage des deux économies.
En outre, les ventes au détail ont connu un ralentissement en juin, ce qui constitue une menace pour l’économie chinoise car cela signifie que les consommateurs reportent leurs achats. De plus, le taux de chômage des jeunes en Chine a atteint un nouveau record en juin, s’élevant à 21,3%.
Le secteur immobilier chinois est également confronté à une crise qui met en péril la survie de nombreux promoteurs. Pour stimuler l’activité économique, la banque centrale chinoise a réduit les taux d’intérêt ces dernières semaines.
La croissance chinoise est un enjeu politique de premier plan, car la Chine vise une croissance d’environ 5% cette année. Cependant, cet objectif pourrait être difficile à réaliser, selon le Premier ministre chinois Li Qiang. Des mesures supplémentaires seront nécessaires pour stimuler l’activité économique dans les mois à venir.
Ces données économiques suscitent des inquiétudes quant à la capacité de la Chine à maintenir une croissance stable et à surmonter les défis économiques actuels. Le gouvernement chinois devra prendre des mesures efficaces pour stimuler l’économie et résoudre les problèmes structurels dans les secteurs de l’exportation, de la consommation et de l’immobilier.
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