La première ministre française, Elisabeth Borne, a réussi à faire passer la seconde partie du projet de loi de finances 2024 à l’Assemblée nationale sans voter. C’est la seizième fois depuis son arrivée à Matignon que madame Borne utilise cette procédure, prévue dans l’article 49, alinéa 3 de la Constitution.
Cette décision a été justifiée par la première ministre, qui a déclaré que la France ne pouvait pas se permettre de rester sans budget et qu’il n’existait pas de majorité alternative capable de s’accorder sur ce budget. Cependant, le groupe La France insoumise a annoncé le dépôt d’une motion de censure pour dénoncer la « cure austéritaire » du budget et la « pente autoritaire » du gouvernement.
La première ministre a exprimé ses regrets quant au rythme lent de l’examen du texte et au fait que les groupes d’opposition rejettent systématiquement le budget, quel que soit son contenu. Malgré cela, quelques amendements consensuels ont pu être approuvés, notamment en faveur de la sécurité civile et des brigades anti-harcèlement à l’école.
Les oppositions reprochent au gouvernement de ne pas tenir compte des propositions parlementaires et d’adopter une attitude non-négociatrice. De plus, la question du logement n’a même pas été discutée en séance, ce qui suscite l’indignation.
Une fois la motion de censure surmontée, le projet de loi de finances sera examiné par le Sénat à partir du 23 novembre. Les débats risquent d’être animés et les différents groupes politiques vont certainement faire entendre leurs voix.
Cette situation soulève des questions sur la démocratie et le fonctionnement de nos institutions. Le débat est ouvert et les citoyens attendent des réponses. L’avenir de la politique économique et sociale du pays est en jeu et tous les acteurs devront trouver un terrain d’entente pour le bien de la nation.
« Zombie enthusiast. Subtly charming travel practitioner. Webaholic. Internet expert. »