Le nombre de ruptures conventionnelles a connu une hausse en 2023, selon les données du ministère du Travail. Cette forme de rupture du contrat de travail a été créée il y a 15 ans comme alternative à la démission ou au licenciement. De nombreux salariés choisissent la rupture conventionnelle car elle leur donne le droit de bénéficier d’indemnités de l’assurance-chômage.
Ces ruptures de contrat sont principalement utilisées dans le secteur tertiaire. En 2022, le nombre de ruptures conventionnelles a atteint un record de 503 642. Au premier trimestre de 2023, le secteur privé hors agriculture et particuliers employeurs a enregistré 128 487 ruptures conventionnelles.
Cette augmentation peut être expliquée par l’augmentation du coût des ruptures de contrat à partir du 1er septembre. En effet, la réforme des retraites a augmenté le coût des ruptures conventionnelles afin d’encourager les entreprises à garder leurs salariés séniors. Jusqu’à présent, l’indemnité de rupture était soumise à un forfait social de 20%, mais elle passera à 30% à partir du 1er septembre.
Cependant, malgré cette augmentation du coût, cela ne devrait pas limiter les ruptures conventionnelles car le surcoût pour les employeurs n’est pas significatif. En effet, le surcoût estimé est d’environ 146,50 euros seulement, ce qui ne devrait pas décourager les employeurs d’accorder des ruptures conventionnelles.
Cette tendance à la hausse des ruptures conventionnelles montre que de plus en plus de salariés choisissent cette option pour mettre fin à leur contrat de travail. Les indemnités de l’assurance-chômage et la souplesse offerte par cette forme de rupture attirent de nombreux salariés, notamment dans le secteur tertiaire. La réforme des retraites a également joué un rôle dans cette augmentation en incitant les entreprises à privilégier les ruptures conventionnelles.
Il est donc probable que le nombre de ruptures conventionnelles continue d’augmenter dans les prochaines années. Les salariés ont de plus en plus recours à cette alternative à la démission ou au licenciement, et les entreprises sont également encouragées à favoriser cette forme de rupture pour préserver un bon dialogue social.
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