L’Algérie s’oppose à toute intervention militaire au Niger et essaie de convaincre ses voisins de ne pas recourir à cette solution, selon un article publié sur le site de JDLI. La Cédéao menace d’envoyer des troupes pour chasser les putschistes au pouvoir à Niamey depuis le 26 juillet. En réponse à cette situation, l’Algérie envoie des missions diplomatiques pour discuter avec des personnalités et des hauts responsables nigériens afin de trouver une solution pacifique à la crise. Le Secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Lounès Magramane, est attendu au Niger pour rencontrer ces personnalités et hauts responsables. Le gouvernement algérien souhaite éviter une opération armée et empêcher une augmentation des risques dans la région.
Une nouvelle surprenante a été rapportée par des médias d’État algériens : la France aurait demandé à utiliser l’espace aérien algérien pour envoyer des avions militaires et un appareil de ravitaillement au Niger. Cependant, Alger aurait refusé cette demande. Des sources françaises ont rapidement nié avoir fait une telle demande et ont souligné que l’aéroport de Niamey était de toute façon fermé. Une source a même émis l’hypothèse que cette affaire pourrait être une opération de désinformation orchestrée par l’Algérie pour montrer son opposition à une intervention militaire et mettre Paris dans une position délicate.
Jusqu’à présent, Alger n’a pas envoyé de notification interdisant le survol de son espace aérien, laissant planer le doute sur sa position réelle. La situation au Niger reste donc tendue, avec une Cédéao prête à intervenir militairement et un gouvernement algérien cherchant une solution pacifique. Il reste à voir si les discussions diplomatiques en cours pourront résoudre cette crise et éviter une escalade dans la région. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site de JDLI.
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