Le gouvernement italien vient d’imposer une taxe de 40% sur les « surprofits de milliards » réalisés par les banques. Cette mesure vise à compenser le coût des taux d’intérêt élevés supporté par les ménages et les entreprises.
Matteo Salvini, vice-Premier ministre, a souligné que l’augmentation des taux d’intérêt a considérablement augmenté les bénéfices des banques tout en pénalisant leurs clients. Afin de rééquilibrer cette situation, cette nouvelle taxe s’appliquera aux exercices comptables de 2022 et 2023, mais seulement si le revenu net d’intérêts dépasse certains seuils.
Il est important de noter que le montant de cette taxe ne pourra pas dépasser 25% de la valeur des actifs nets de la banque. De plus, les revenus générés par cette taxe seront utilisés pour financer des mesures visant à réduire la charge fiscale des ménages et des entreprises.
Cette taxe a été motivée par les importants bénéfices réalisés par les banques italiennes, telles qu’Intesa Sanpaolo et UniCredit, grâce à la hausse des taux d’intérêt. Cependant, il convient de souligner que le gouvernement espagnol a également instauré un impôt similaire sur les banques, ce qui a suscité des critiques de la part de la Banque centrale européenne (BCE).
Cette nouvelle mesure fiscale en Italie met en lumière les efforts du gouvernement pour rétablir un équilibre entre les bénéfices des banques et le bien-être de la population, en particulier face à la hausse des taux d’intérêt. Espérons qu’elle contribuera à alléger le fardeau fiscal des ménages et des entreprises, tout en assurant une stabilité financière pour les institutions bancaires.
« Prone to fits of apathy. Devoted music geek. Troublemaker. Typical analyst. Alcohol practitioner. Food junkie. Passionate tv fan. Web expert. »