Une étude réalisée par Santé publique France révèle que l’épilepsie est un marqueur des inégalités sociales en France. Près de 700 000 Français sont traités pour cette maladie neurologique chronique, qui touche un nombre croissant de personnes en fonction de leur âge et de leur milieu de vie.
Les départements du Nord, de la Bretagne, du Centre et du Sud Ouest comptent un plus grand nombre d’épileptiques, où le taux de chômage et le nombre d’ouvriers sont plus élevés. En outre, les revenus et le nombre de bacheliers sont plus bas dans ces régions, selon les données de Santé Publique France.
Cette étude établit un lien entre les facteurs sociaux et l’épilepsie, en raison des effets secondaires des traitements et des comorbidités psychiatriques associées à la maladie. Il a également été observé que l’épilepsie se déclenche plus fréquemment chez les enfants issus de milieux défavorisés, possible conséquence de l’exposition à des toxiques et à la pollution durant la grossesse ou la petite enfance.
D’autres recherches suggèrent que les personnes défavorisées habitent souvent des zones plus polluées, ce qui peut également contribuer à l’apparition de l’épilepsie. Il est donc essentiel de prendre en compte les inégalités sociales dans la prévention et le traitement de cette maladie neurologique qui impacte de nombreuses vies en France.