Les greffes rénales au CHU de Toulouse menacées par le manque de moyens
La situation des greffes rénales au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse est critique, avec de nombreux patients en attente en raison du manque de créneaux aux blocs opératoires. Malgré la présence de donneurs dans leur entourage, ces patients doivent patienter, mettant en péril leur santé.
En effet, le CHU de Toulouse, reconnu comme le meilleur centre de France en 2023, pourrait voir son activité de greffes rénales diminuer de 18 à 30 % en 2024. Cette baisse est principalement due au manque de médecins, de soignants, de moyens et de logistique dans les hôpitaux français, impactant directement les patients.
Des organisations de médecins et de patients tirent la sonnette d’alarme, qualifiant la situation de l’activité de transplantation en France de « vitale mais en danger ». Les greffes de rein provenant de donneurs vivants sont particulièrement touchées, bien que plus faciles à programmer que celles provenant de donneurs décédés.
Pour les patients, la greffe rénale représente une qualité de vie nettement améliorée par rapport à la dialyse, en plus de générer des économies pour la société. Le CHU de Toulouse a ainsi réalisé 37 % de greffes avec donneurs vivants en 2023, dépassant largement la moyenne nationale.
Cependant, pour maintenir cette activité cruciale, les infrastructures, le financement et l’implication des équipes sont essentiels. La nécessité de sanctuariser du temps opératoire dédié à la transplantation à partir de donneurs vivants est également une demande pressante.
Le manque de personnel et de volonté politique institutionnel sont pointés du doigt comme des facteurs limitant l’activité de transplantation, mettant en péril la vie de nombreux patients. Des délais rallongés pourraient contraindre ces patients à rester en dialyse pendant une année, mettant en danger leur santé et leur qualité de vie.
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