Les tensions politiques se sont intensifiées à Paris après qu’un groupuscule de l’ultra-droite, Les Natifs, ait déployé une banderole anti-Aya Nakamura lors d’un meeting du parti Reconquête d’Éric Zemmour. La chanteuse franco-malienne a été vivement sifflée lors de cet événement qui a suscité de vives réactions.
Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement National, a vivement critiqué Aya Nakamura pour avoir exprimé son soutien envers la chanteuse, tandis qu’Éric Ciotti, membre des Républicains, a également condamné l’incident en la qualifiant de “provocation inacceptable”.
Face à cette polémique, une pétition a été lancée en soutien à Aya Nakamura pour dénoncer les actes haineux perpétrés à son encontre. Des milliers de personnes ont déjà signé la pétition pour montrer leur solidarité envers la chanteuse victime de propos injurieux et de tentatives de déstabilisation.
Cet épisode soulève une nouvelle fois les questions liées à la liberté d’expression et à la lutte contre les discours de haine en France. Alors que la campagne électorale bat son plein, les tensions politiques ne cessent de s’exacerber, mettant en lumière les clivages idéologiques qui divisent la société française.
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