De nombreux traitements hormonaux à base de progestatifs largement utilisés par les femmes pour diverses conditions telles que l’endométriose, les règles douloureuses et hémorragiques, l’acné et les troubles liés à la ménopause sont désormais sous le feu des projecteurs en raison d’un risque de développer un méningiome, une tumeur cérébrale spécifique.
L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a émis un avis en janvier 2021 mettant en garde contre le rapport bénéfice-risque négatif de certains médicaments tels que le Lutéran, le Lutényl, l’Androcur et le Surgestone. En juillet 2023, le Colprone, le Depo Provera et le Surgestone ont été ajoutés à la liste des médicaments à risque.
En conséquence, certains de ces médicaments ne sont plus commercialisés en France et le traitement des patientes sous ces médicaments est actuellement évalué au cas par cas. Cela laisse certaines patientes sans alternative thérapeutique et confrontées aux conséquences de l’arrêt soudain de leur traitement, en particulier en cas de méningiome.
Cependant, des alternatives thérapeutiques existent pour les patientes sans méningiome, telles que les stérilets à la progestérone ou d’autres pilules progestatives spécifiques. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer plus précisément le risque de méningiome associé à l’utilisation de ces progestatifs.
Il est recommandé aux patientes concernées de consulter leur médecin pour discuter des options de traitement disponibles et prendre des décisions éclairées sur leur santé. Restez informé des développements futurs dans ce domaine pour garantir une prise en charge sûre et efficace de ces conditions médicales.
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