Un rapport sénatorial publié récemment met en lumière la faiblesse de la production de munitions en France et relaie les inquiétudes de l’Ukraine. Selon ce rapport, la France serait confrontée à une pénurie de missiles et de bombes modulaires, ce qui nécessiterait leur remplacement d’ici la fin de la décennie.
Face à cette situation préoccupante, le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Ukraine en février et que les livraisons d’armes commenceraient à ce moment-là. Les armes promises comprennent notamment 40 missiles Scalp et plusieurs centaines de bombes modulaires Hammer.
Le rapport sénatorial souligne également l’effondrement potentiel de l’Ukraine en raison du manque de munitions et de l’augmentation des forces russes. En effet, l’armée ukrainienne est en désavantage sur le front, avec beaucoup moins de tirs que la Russie. Malgré une multiplication par vingt de la production de munitions en Ukraine depuis 2022, celle-ci reste insuffisante, selon les sénateurs.
Cette crise des munitions touche également d’autres pays occidentaux, tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui ont renforcé leur production pour faire face à un éventuel conflit de haute intensité. Il est donc urgent pour la France d’organiser et de financer la multiplication des chaînes de production de munitions afin d’augmenter les livraisons à l’Ukraine.
Par ailleurs, la France est responsable de l’artillerie au sein du groupe de soutien de l’Ukraine et pourrait annoncer la livraison de nouveaux canons Caesar ainsi que la formation de nouveaux opérateurs. En effet, la cadence des tirs en Ukraine use les tubes d’artillerie plus rapidement que prévu.
Face à ces enjeux sécuritaires, il est primordial que la France agisse rapidement pour renforcer sa production de munitions et répondre aux besoins de l’Ukraine, tout en se préparant à un éventuel conflit de haute intensité.
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