Tous les otages, au nombre de 136 personnes, ont été libérés dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 janvier en Équateur. Grâce aux protocoles de sécurité et à l’action conjointe de la police et de l’armée nationale, l’administration pénitentiaire équatorienne a pu mener à bien cette opération de libération.
Le chef de l’État, Daniel Noboa, a tenu à saluer le travail patriotique, professionnel et courageux des forces armées, de la police nationale et de l’administration pénitentiaire équatorienne. C’est grâce à leur implication et à leur détermination que ces otages ont retrouvé leur liberté.
Les images diffusées par la police montrent les gardiens épuisés et en pleurs, soutenus par leurs collègues, peu après leur libération. Ces otages avaient appelé régulièrement les autorités à l’aide et à la retenue pendant leur calvaire, sous la menace des mutins armés de couteaux ou d’armes à feu.
Malheureusement, au moins deux otages ont été exécutés par les mutins, dont l’un a été pendu. Depuis l’évasion d’un puissant narcotrafiquant surnommé « Fito » le 7 janvier, l’Équateur a connu une vague de mutineries avec prises d’otages, attaques contre les forces de l’ordre et autres actes de terreur. Ce climat de violence a entraîné la mort d’au moins 19 personnes, selon le dernier bilan officiel.
Face à cette situation alarmante, Daniel Noboa a décrété l’état d’urgence et a donné l’ordre à l’armée de neutraliser ces bandes criminelles, désormais considérées comme « terroristes ». Il est primordial pour le gouvernement de rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays.
Cette libération des otages offre un certain soulagement à l’Équateur mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir la paix et la tranquillité à sa population. Les autorités restent vigilantes, mobilisées et déterminées à combattre ces actions criminelles qui menacent la stabilité du pays.
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