Plus de quatre jours après son décollage, l’alunisseur Peregrine de la start-up Astrobotic continue d’opérer dans l’espace malgré une fuite de carburant qui a voué la mission à l’échec. Malgré cette situation délicate, l’entreprise ne baisse pas les bras et cherche activement des solutions pour prolonger la durée de vie de l’alunisseur.
L’objectif de la start-up était ambitieux : réaliser le premier atterrissage d’un appareil américain sur la Lune depuis plus de 50 ans. Malheureusement, Astrobotic a annoncé en début de semaine que l’alunisseur ne serait pas en mesure d’atterrir comme prévu sur la surface lunaire.
L’anomalie rencontrée peu après le décollage est attribuée à une valve défectueuse qui a provoqué la rupture d’un réservoir, entraînant une fuite de carburant. Malgré cela, l’alunisseur est resté sur sa trajectoire et s’est éloigné de plus de 350 000 kilomètres de la Terre.
Bien que la mission principale soit compromise, l’entreprise ne renonce pas à recueillir un maximum de données. Les cargaisons à bord de l’alunisseur ont réussi à transmettre des informations, notamment des instruments scientifiques de la Nasa qui effectuent des mesures des radiations en vol. Cette collecte de données pourrait être précieuse pour une prochaine tentative d’atterrissage.
Le sort de l’alunisseur à la fin de son aventure reste incertain. Certains experts spéculent sur un possible crash sur la surface lunaire, compte tenu de la fuite de carburant. Cependant, l’alunisseur continue de fonctionner et d’opérer dans l’espace, ce qui laisse ouverte la possibilité d’un dénouement différent.
La start-up Astrobotic est déterminée à tirer le meilleur parti de cette mission malgré les obstacles rencontrés. Son courage et sa persévérance sont louables, et les résultats de cette mission avortée pourraient ouvrir de nouvelles perspectives dans l’exploration spatiale. Il faudra maintenant attendre pour connaître le dénouement de cette aventure hors du commun.
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