Une enquête préliminaire a été ouverte sur des soupçons de bizutage impliquant un chef étoilé dans un célèbre restaurant de Biarritz, mais elle a été rapidement classée sans suite en raison de l’absence d’infraction. Les faits dénoncés étaient particulièrement choquants, avec un jeune cuisinier qui aurait été attaché nu à une chaise, une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses.
Cependant, le procureur de Biarritz a révélé que cette situation n’était en réalité qu’une mise en scène organisée à l’occasion du dernier jour de travail du cuisinier. Les auditions ont confirmé qu’il n’y avait eu ni contrainte, ni violences, ni agression sexuelle.
Suite à cette affaire, le chef Aurélien Largeau s’est exprimé sur Instagram pour se féliciter de la fin de cette situation cauchemardesque, humiliante et blessante. Il a également mentionné des actions en cours concernant le relai médiatique de l’affaire et l’attitude de la direction du groupe Hyatt, propriétaire de l’Hôtel du Palais de Biarritz.
Néanmoins, le chef licencié a exprimé sa déception quant aux conséquences de cette affaire sur son emploi au restaurant. Il a annoncé qu’il se projetait désormais vers un projet plus personnel.
Cette affaire a mis en lumière le délicat équilibre entre la tradition du bizutage dans le milieu de la restauration et le respect des droits et de la dignité des personnes. Bien que ces pratiques soient souvent considérées comme des « rites de passage », il est essentiel de les repenser et de les encadrer afin d’éviter tout dérapage et tout sentiment d’humiliation.
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