Thierry Henry, l’ancien attaquant des Bleus et actuel sélectionneur des Espoirs, a récemment révélé avoir souffert de dépression tout au long de sa carrière de joueur. Il attribue cette souffrance à son enfance et affirme que cela l’a accompagné sans qu’il en ait conscience. Ce n’est que pendant la pandémie de coronavirus, alors qu’il était entraîneur au Canada, que ses problèmes de dépression sont remontés à la surface.
Dans une récente interview, Thierry Henry a admis avoir menti pendant longtemps sur sa situation, car selon lui, la société n’était pas prête à entendre ce qu’il avait à dire. Il explique qu’il a toujours dû faire face à la dépression depuis sa naissance, sans même le savoir, et qu’il s’est adapté à un certain mode de vie en conséquence.
Durant le confinement au Canada, Thierry Henry a avoué qu’il pleurait presque tous les jours sans raison apparente. Il attribue cette fragilité mentale à son enfance difficile et à la recherche constante de l’approbation de son père. Ce dernier était souvent critique envers ses performances sportives, ce qui a eu un impact sur son bien-être en tant qu’être humain, malgré son soutien en tant qu’athlète.
Thierry Henry espère que son témoignage ouvrira la voie à une meilleure compréhension et à une plus grande acceptation de la dépression dans la société. Il souhaite que les gens soient plus à l’écoute et fassent preuve d’empathie envers ceux qui souffrent de cette maladie invisible. Le célèbre footballeur espère ainsi contribuer à briser les stéréotypes et à lutter contre la stigmatisation liée à la dépression.
Son courage d’aborder ce sujet tabou dans le monde du sport est salué par de nombreux supporters et personnalités du football. Thierry Henry, en dévoilant publiquement son combat contre la dépression, montre qu’il n’y a pas de honte à demander de l’aide et que la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique.
En partageant son expérience personnelle, Thierry Henry espère sensibiliser et éduquer le public sur les problèmes de santé mentale, tout en ouvrant la voie à une plus grande solidarité et compréhension envers ceux qui luttent contre la dépression. Sa voix compte et son témoignage pourrait marquer un tournant crucial dans la manière dont la société aborde et traite cette maladie invisible.
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