Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé que des exercices militaires seraient menés dans la zone frontalière du Guyana en réponse à la provocation du Royaume-Uni, qui a envoyé un navire de guerre dans la région. Environ 5 600 soldats vénézuéliens ont été mobilisés pour ces exercices qui se dérouleront dans les Caraïbes orientales, sur la côte atlantique.
Selon Maduro, ces exercices ont un caractère défensif et visent à protéger la paix et la souveraineté du Venezuela. Cependant, le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, a nié toute intention d’attaquer le Venezuela et a souligné que l’arrivée du navire britannique était liée à des exercices de routine.
Le principal point de tension entre les deux pays concerne le différend territorial sur l’Essequibo, un territoire riche en pétrole et en ressources naturelles que le Venezuela revendique. Maduro a affirmé que le Venezuela croyait en la diplomatie et au dialogue, mais ne permettrait à personne de le menacer ou de l’agresser.
Le navire de guerre britannique HMS Trent participera à des exercices militaires dans les eaux guyaniennes pendant moins d’une semaine. Le gouvernement vénézuélien a rejeté cette arrivée, qualifiant cette action de provocation hostile.
Le différend territorial entre le Guyana et le Venezuela repose sur des frontières établies à l’époque coloniale, le Venezuela soutenant que le fleuve Essequibo devrait constituer la frontière naturelle entre les deux pays.
La première phase des exercices militaires vénézuéliens a impliqué la participation de 5 682 combattants, avec des avions de guerre américains et russes patrouillant dans la zone.
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