Les infections respiratoires causées par la bactérie Mycoplasma pneumoniae ont connu une augmentation depuis l’automne en France, selon les dernières données. Alors que le nombre de cas de pneumopathies, une catégorie d’infections pulmonaires, semble s’être stabilisé à la fin de l’année, il reste toutefois élevé.
Des tests PCR réalisés sur des patients hospitalisés ont révélé une diminution temporaire de la présence de la bactérie en décembre, mais son taux a ensuite augmenté avant les fêtes. Malgré cela, aucun décès lié à cette infection n’a été signalé jusqu’à présent, bien que certains cas puissent nécessiter une hospitalisation.
La circulation importante de cette bactérie est principalement attribuée à la levée des restrictions anti-Covid dans le pays, ainsi qu’au cycle de propagation propre à ce pathogène. Depuis l’automne, une augmentation des infections respiratoires à Mycoplasma pneumoniae a été observée non seulement en France, mais également dans d’autres pays d’Europe et d’Asie du Sud-est.
Il convient de noter que la majorité de ces infections sont bénignes et guérissent spontanément. Cependant, dans certains cas, une hospitalisation peut être nécessaire, en particulier chez les tranches d’âge les plus touchées, telles que les 15-44 ans et les 45-64 ans. Bien qu’une légère diminution ait été constatée chez les moins de 15 ans, la proportion de pneumopathies reste élevée dans ces groupes d’âge.
Il est donc essentiel de rester vigilant et de prendre les mesures nécessaires pour prévenir la propagation de ces infections respiratoires, notamment en respectant les mesures d’hygiène et en suivant les recommandations des autorités sanitaires.