La liste du Rassemblement national (RN), conduite par Jordan Bardella, est en tête des intentions de vote pour les élections européennes à six mois de l’échéance, selon une enquête réalisée par Ipsos et Sopra Steria en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde. Cette enquête, qui suit un échantillon de 11 691 personnes, permet d’établir un point de départ susceptible de varier au cours de la campagne.
Les résultats montrent que le RN est en avance sur ses concurrents et part de haut dans un bloc d’extrême droite de plus en plus large. La participation des sondés certains d’aller voter est estimée entre 41% et 45%, une augmentation par rapport aux dernières élections européennes de 2019.
Le RN bénéficie de 28% d’intentions de vote, une progression de 4 points par rapport à la première vague de l’enquête. La liste Renaissance obtient quant à elle 20% d’intentions de vote. L’électorat de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon est l’un des moins mobilisés pour les élections de juin 2024, mais ces deux candidats ont encore des marges de progression.
La liste de Raphaël Glucksmann (Place publique), soutenue par le Parti socialiste, se positionne en troisième place avec 10,5% d’intentions de vote. La campagne électorale est confrontée à des défis considérables, notamment en raison de l’importante abstention et de la volatilité des électeurs.
Les jeunes, les ouvriers et les employés restent peu touchés par l’élection et affichent des taux de participation prévus assez bas. Cette situation soulève des préoccupations quant à la représentation de ces groupes dans le processus démocratique.
Face à ces enjeux, les différents partis devront convaincre les électeurs de l’importance de ces élections européennes et de l’impact qu’elles auront sur leur quotidien. La campagne électorale s’annonce donc décisive et riche en débats pour les semaines à venir.
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