La présidence émiratie de la COP28 propose un nouveau projet de compromis pour débloquer les négociations climatiques de Dubaï. Dans ce projet, les pays sont appelés à « transitionner vers une sortie des énergies fossiles » afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat de l’ONU que toutes les énergies fossiles sont mentionnées dans une décision à adopter par tous les pays.
Ce texte a été négocié par les Émiratis et appelle à une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des énergies fossiles. Le président de la COP28, Sultan Al-Jaber, a travaillé pendant plus de 24 heures pour sauver la conférence. Environ 130 pays réclament un texte ambitieux pour engager le déclin des énergies fossiles.
Le premier projet de texte émirati avait suscité une controverse en ne mentionnant pas la « sortie » des énergies fossiles. Cependant, certains pays favorables à une sortie du pétrole sont prêts à sacrifier le terme en échange d’engagements significatifs. Le projet d’accord des Émirats reconnaît également le rôle des « énergies de transition », faisant allusion au gaz, pour assurer la sécurité énergétique des pays en développement.
Le texte appelle également à tripler les capacités d’énergies renouvelables et à doubler le rythme d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030. Cependant, les pays producteurs de pétrole défendent le captage et le stockage du carbone comme une technologie permettant de continuer à extraire des hydrocarbures.
Pour que ce projet de compromis entre en vigueur, il doit être approuvé par près de 200 pays par consensus. La présidence émiratie de la COP28 espère ainsi débloquer les négociations climatiques de Dubaï et parvenir à un accord ambitieux pour lutter contre le changement climatique.
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