Le ministère de la Santé français a récemment annoncé une interruption temporaire des livraisons de nirsevimab 100 mg aux pharmacies en raison d’une forte demande et de difficultés d’approvisionnement. Cette suspension affecte également le Beyfortus, un nouveau traitement préventif de la bronchiolite des bébés. Cependant, il est important de noter que seule la version du dosage 100 mg réservée aux bébés de plus de 5 kg est concernée.
Les officines sont en train de recevoir les commandes passées jusqu’au 25 septembre et pourront les livrer dans les prochains jours. Toutefois, les pharmaciens et les parents doivent être conscients que cette interruption est temporaire et qu’une deuxième livraison de doses de Beyfortus 100 mg est prévue début novembre.
Le laboratoire Sanofi, qui fabrique le Beyfortus en collaboration avec AstraZeneca, s’efforce de trouver des solutions face à cette demande exceptionnelle. Les deux entreprises travaillent ensemble pour résoudre les problèmes d’approvisionnement et garantir que ce traitement crucial reste disponible pour les bébés qui en ont besoin.
La bronchiolite est une maladie respiratoire courante chez les bébés, qui peut être très grave. Le Beyfortus est considéré comme une avancée majeure dans la prévention de cette maladie, qui affecte des milliers de nourrissons chaque année. Il est donc crucial que les autorités sanitaires et les fabricants collaborent pour résoudre les problèmes d’approvisionnement et garantir l’accès à ce traitement pour les bébés à risque.
Les parents qui ont des questions ou des préoccupations concernant cette interruption temporaire des livraisons de nirsevimab 100 mg sont invités à contacter leur pharmacien ou leur médecin. Les autorités sanitaires mettent également en place des mesures pour informer les parents et garantir la continuité des soins pour les bébés touchés par cette suspension.
Dans l’attente de la deuxième livraison prévue début novembre, il est important que tous les acteurs du secteur de la santé travaillent ensemble pour résoudre ces problèmes d’approvisionnement et garantir que les bébés à risque puissent bénéficier du Beyfortus dans les meilleurs délais.
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