Deux études récentes ont révélé les répercussions inquiétantes du Covid long sur plusieurs organes du corps humain. Ce syndrome, qui se caractérise par des symptômes persistants pendant plus de trois mois après la contamination au virus, provoque notamment un déclin cognitif chez de nombreux patients.
L’une de ces études, publiée dans The Lancet Respiratory Medicine, met en évidence des anomalies sur les organes chez les personnes atteintes de Covid long. Les organes les plus affectés sont le cerveau, les poumons, les reins, le cœur et le foie. Ces constatations soulignent la gravité de ce syndrome, qui ne se limite pas uniquement à des symptômes respiratoires.
Une autre étude, menée par l’Inserm, a montré que le Covid long peut avoir des conséquences lourdes sur le cerveau. Les scientifiques ont découvert que l’infection au Covid-19 entraîne des anomalies hormonales, notamment une baisse de la sécrétion de gonadolibérine (GnRH), une hormone produite par le cerveau. Cette diminution de la GnRH est responsable d’un déclin cognitif chez les patients atteints de Covid long, entraînant même la mort de nombreux neurones.
Face à ces découvertes alarmantes, les scientifiques appellent à un suivi médical généralisé des personnes ayant des symptômes persistants après une infection au Covid-19. Il est essentiel de prendre en compte ces conséquences sur les organes vitaux, dont le cerveau, afin d’assurer le bien-être et la santé à long terme des patients.
Le Covid long était déjà une préoccupation majeure pour de nombreux patients, qui souffraient de symptômes tels que la fatigue, des douleurs musculaires, des troubles respiratoires ou des problèmes cardiaques. Maintenant, nous savons que ce syndrome peut avoir des répercussions sérieuses sur plusieurs organes du corps humain, y compris le cerveau. Il est impératif de sensibiliser les autorités de santé et de mettre en place des mesures pour accompagner et prendre en charge ces patients afin de leur offrir la meilleure qualité de vie possible.