Après des années de recherches, une avancée majeure a été réalisée dans le traitement de la maladie neurodégénérative. En effet, après deux décennies sans nouvelles molécules, des anticorps monoclonaux arrivent enfin sur le marché.
Ces anticorps monoclonaux sont présentés comme des traitements prometteurs, susceptibles de ralentir l’évolution de la maladie d’Alzheimer. Cependant, les avis des experts restent partagés quant à leur efficacité réelle.
Pour en savoir plus sur ces nouvelles thérapies, nous avons rencontré Corine, une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle participe actuellement à un essai clinique visant à tester l’efficacité du lecanemab, un nouvel anticorps monoclonal.
Après avoir terminé l’essai, Corine a eu la chance de pouvoir continuer à recevoir le lecanemab en tant que traitement. Cependant, aucune amélioration significative n’a été clairement constatée jusqu’à présent.
Aux États-Unis, le lecanemab a été autorisé à la commercialisation en juillet dernier, suscitant à la fois espoirs et interrogations quant à son efficacité. De son côté, l’Agence européenne des médicaments examine actuellement le dossier et devrait rendre son avis d’ici la fin de l’année.
Il convient de noter que le lecanemab est le deuxième anticorps monoclonal à cibler la protéine amyloïde à arriver sur le marché, après l’aducanumab qui a été autorisé en juin. Cependant, l’autorisation de l’aducanumab a été entourée d’une vive polémique, certains experts remettant en question les résultats et certains ayant même démissionné en raison de soupçons de collusion.
L’Agence européenne des médicaments avait rendu un avis négatif sur l’aducanumab en décembre dernier. Néanmoins, un essai de phase 3 est toujours en cours, laissant ainsi la porte ouverte à de futurs développements dans le domaine des traitements de la maladie d’Alzheimer.
Il est important de souligner que ces avancées sont cruciales dans la lutte contre cette maladie dévastatrice qui touche des millions de personnes à travers le monde. Nous espérons que ces nouvelles molécules pourront offrir de réels espoirs aux patients et à leurs familles.