Un nouveau traitement préventif a été développé pour lutter contre la bronchiolite, une maladie respiratoire fréquente chez les nouveau-nés. Chaque année, un tiers des bébés de moins d’un an sont touchés par ce virus, qui peut entraîner des complications graves.
Le traitement, appelé Beyfortus, n’est pas un vaccin mais un anticorps monoclonal. Il peut être injecté aux bébés nés depuis février 2023, afin de les protéger contre les formes sévères de la bronchiolite pendant une durée de six mois. Cette mesure est particulièrement importante pendant la saison hivernale, lorsque l’épidémie de bronchiolite atteint son pic.
Une des particularités de ce traitement est qu’il peut être administré aussi bien en ville que dans les maternités. Les pédiatres, sages-femmes et infirmiers libéraux sont autorisés à l’administrer aux bébés, permettant ainsi d’assurer une meilleure prise en charge des nouveau-nés.
L’épidémie de bronchiolite de l’hiver dernier a conduit à 45 000 hospitalisations, ce qui a saturé les services de pédiatrie et de réanimation. Les médecins espèrent que le Beyfortus permettra de réduire significativement le nombre de nourrissons hospitalisés cet hiver.
En plus de ce traitement préventif, il est également important de rappeler les mesures d’hygiène à adopter pour prévenir la transmission du virus. Le lavage fréquent des mains, l’utilisation de mouchoirs jetables et l’évitement des contacts avec des personnes malades sont des gestes simples mais efficaces pour se protéger.
En conclusion, l’arrivée du Beyfortus constitue une avancée prometteuse dans la prévention de la bronchiolite chez les nouveau-nés. Ce traitement préventif, disponible depuis février 2023, offre une protection contre les formes graves de la maladie pendant six mois. Les médecins espèrent ainsi réduire le nombre d’hospitalisations liées à la bronchiolite cet hiver. Néanmoins, il est essentiel de continuer à respecter les mesures d’hygiène pour limiter la propagation du virus.